L’impact émotionnel d’une affiche, d’un encart ou d’un flyer est indéniable. Dans ce contexte, la photographie professionnelle joue un rôle essentiel. Elle doit être en fonction des orientations artistiques et de l’impact souhaité, en tenant compte des canaux de diffusion et du public cible.
Être photographe de spectacle, c’est avant tout savoir se faire discret. Cette discrétion est encore plus cruciale, car le public ne doit pas être perturbé. Moins de clichés, mais de meilleure qualité ! Il faut guetter les moments de rires, les applaudissements, et s’accroupir devant la scène pour ne pas gêner la vue… puis se relever au moment précis où la photo parfaite se présente ! En somme, être photographe de spectacle, c’est comme pratiquer un sport silencieux.
Mais être photographe de spectacle, c’est aussi comprendre la vision artistique du spectacle, capturer la création telle que le public la ressent, et immortaliser la culture ainsi que les professionnels qui y contribuent. Je m’intéresse également aux coulisses, à ce que le public ne peut malheureusement pas voir : les regards furtifs dans les loges, les techniciens concentrés dans l’obscurité, l’excitation ou le calme avant de monter sur scène ou de tourner une séquence… Montrer l’invisible pour ressentir davantage, encore et toujours. Mettre l’accent sur les émotions brutes qui se lisent sur les visages, qu’il s’agisse du public ou de l’équipe technique faisant partie intégrante du projet.
